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Ma revue de presse

20 avril 2011

Le règne de l'image

Qui n'a pas vu, récemment, l'arrestation par les forces d'Alassane Ouattara, filmée en direct, de Laurent Gbagbo, le Président ivoirien déchu et de son épouse, depuis son propre domicile ? Les images le laissaient apparaître en simple marcel, épongeant son visage au moyen d'une petite serviette. Après cette "toilette" sommaire, il arborait une chemisette verte, le regard hagard de l'enfant perdu.

Etait on obligé de montrer ces séquences au grand public ? Malgré ses actions passées, était on en droit de représenter ainsi cet homme, alors qu'il n'a pas encore été jugé ? N'a t il pas droit à un minimum de dignité, en tant qu'homme et en tant qu'ancien Chef d'Etat ?

D'autres Chefs d'Etat connurent la même infortune : le couple Ceaucescu, puis Saddam Hussein furent largement filmés durant leur procès ; autant dire que cette pratique tend à se banaliser.

Voilà encore qui confirme que l'image règne sans partage sur le monde et qu'elle nous impose ses dictats au détriment du respect de l'homme.

Dalila 

 

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17 décembre 2010

J'en rêve encore...

J’en rêve encore

Les rêves  sont le siège de notre inconscient ; ils traduisent nos désirs profonds mais ils entretiennent aussi nos neurones. Parfois, de façon plus étrange, ils peuvent porter des messages voire prédire l’avenir : ce sont des rêves prémonitoires…

Il est certainement arrivé à beaucoup d’entre nous d’avoir un « pressentiment », bon ou mauvais, d’ailleurs, et de voir celui-ci se réaliser. Les rêves prémonitoires relèvent en quelque sorte du même phénomène de prédiction, mais inconscient cette fois.

« Je venais d’intégrer une nouvelle entreprise et j‘avais sympathisé avec l’une des secrétaires, pour qui je commençais à avoir beaucoup d’estime. Peu de temps après, je me souviens avoir rêvé d’elle : dans mon rêve, elle avait l’apparence d’une fille mais était en fait un garçon.  N’ayant pas compris ce rêve, j’ai fini par l’oublier. Avec le temps, cette collègue s’est avérée être une vraie peste et j’ai fini par comprendre le message du rêve : elle  n’était pas celle que je croyais », témoigne Florence.

Et de poursuivre : « Mon grand-père ne faisait pas beaucoup de rêves mais toute la famille se souvient encore de celui-ci : ses 5 enfants avaient chuté dans une mare et il les avait tous repêchés. Sauf une fille, âgée à peine de quelques mois. Dans la réalité, elle est morte suite à des problèmes de santé. Voilà qui laisse songeur… »

Mon grand-père, est aujourd'hui décédé. Après sa mort, j’ai fait énormément de rêves le mettant en scène : tantôt, il avait retrouvé l’usage de ses jambes, lui qui était handicapé, tantôt, je le retrouvais près de nous, comme autrefois.  Dans un autre, il jubilait car il venait de déposer de l’argent sur le compte de mon oncle handicapé. Quelques jours plus tard, j’ai appris que le compte en question venait d’être crédité par son frère ! Le rêve qui m’a le plus émue est celui dans lequel il m’est apparu pour me souhaiter d’être heureuse : j’y ai vu un message qu’il m’a transmis depuis l’au-delà… »

S’agit-il de « logique inconsciente » : le cerveau se met il à trier tous les minuscules détails que notre état conscient ne perçoit pas (sons, images, non-dits) pour les remettre  en ordre ? La science prend le phénomène au sérieux en faisant des expérimentations en laboratoire, mais les rêves prémonitoires gardent encore tous leurs secrets. Quoiqu’il en soit, si les rêves prémonitoires existent bel et bien, il faut alors envisager, dans ce cas, que le destin existe lui aussi car tout semble écrit à l’avance.

Dalila

17 décembre 2010

Bonheurs et chagrins de la maternité Devenir

Bonheurs et chagrins de la maternité

Devenir maman est la plus formidable des expériences. C'est aussi une expérience complexe, car parfois, derrière les sourires se cachent des larmes : baby blues, syndrome du ventre vide, sentiment d'incapacité pour prendre en charge le nouveau-né etc...

A l'approche de la naissance, quelles ne sont pas les futures mamans qui n'ont pas jubilé à l'idée d'accueillir ce petit bout de chou qui, à coup sûr, va changer le reste de notre vie ?

Tout n'est que joie : depuis la préparation du trousseau jusqu'à la décoration de la chambre...Malgré les kilos, on se sent belle, on se sent "importante" et  heureuse. En temps normal, prendre du poids me mine mais cette fois, je ne le vivais pas mal parce que c'était pour la bonne cause et je savais que le meilleur restait à venir : la naissance !" confie Sadia, qui s'apprête à mettre au monde son premier enfant. Et voilà qu'enfin, l'enfant paraît...

"Je redoutais la douleur de l'accouchement mais, comme tout le monde le dit, le bonheur de voir le bébé efface tout le reste", poursuit-elle.

"A la maternité, je me sentais vivre un rêve : mon bébé était là, près de moi et tout le personnel soignant aux petits soins!". Mais, le beau ciel bleu n'allait pas tarder à se couvrir de nuages : "Une fois rentrés à la maison, je me suis sentie démunie face à ce petit être entièrement dépendant de moi. Il était si petit et si vulnérable que cela m'angoissait. Bientôt, des larmes incessantes sont apparues et j'ai fini par comprendre que ma grossesse me manquait. Bien sûr, j'étais heureuse d'avoir mon fils à mes côtés, mais, étrangement, en même temps, une fois né, nous ne faisions plus qu'un : il m'avait quittée. J'ai été d'autant plus bouleversée que je n'avais jamais entendu parler de ça, pas même par ma puéricultrice pendant ma préparation à l'accouchement !"

Le mal dont a souffert Sadia s’appelle le "syndrome du ventre vide" ; il se traduit par une profonde tristesse. Cela dit, s'il est psychologique et non hormonal, ce syndrome puise ses sources dans le vécu même des futures mamans : si elles peuvent se faire aider d’anti dépresseurs par un psy, il est  nécessaire qu'elles cherchent en elles les causes de leur mal : la question clé est : pourquoi  se sentent elles "vides" sans bébé dans leur ventre?

Ont-elles manqué d'amour dans leur enfance? Etaient elles plus proches de leur mari, enceinte? Ont-elles été davantage dorlotées pendant la grossesse? D'autres questions, hors sujet, de prime abord, peuvent aussi participer à ce mal-être, doivent encore être posées : sont elles satisfaites de leur vie professionnelle, par exemple?

Le syndrome du ventre vide, en plus d'être méconnu, est contraire aux règles sociales : elles ne peuvent extérioriser leur chagrin : pleurer serait, sinon mal perçu, incompris par l'entourage...

Dalila

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